Données personnelles : comment SFBX cherche à rétablir la confiance
Notre COO et cofondatrice, Emmanuelle Dubourg, a répondu aux questions de la French Tech Bordeaux, afin de partager notre vision du monde des données personnelles.
[L’interview Take Off] Basée à Bordeaux, SFBX est intéressante à plus d’un titre. La jeune entreprise, créée en 2017, travaille sur le sujet des données personnelles. Editrice d’une plateforme de recueil du consentement des utilisateurs, elle rejette le qualificatif de startup et défend une vision à très long terme, mâtinée de pédagogie. Ce long format d’entretien permet à Emmanuelle Dubourg, cofondatrice de SFBX, d’aborder un large éventail de sujet : la méconnaissance du sujet des données personnelles par le grand public, le début de prise de conscience occasionné par les confinements, la maturité encore incomplète du marché…
Dès lors que l’on parle de données personnelles, il est difficile d’éviter les discours très tranchés. Cette tension cristallisée autour des cookies publicitaires a été, à nouveau, mise en lumière récemment. En avril, avec la fin de la tolérance de la CNIL française, des internautes ont vu avec stupeur des « cookies wall » s’afficher sur certains de leurs sites web préférés. Au choix : débourser deux euros ou accepter de livrer ses données personnelles. Cet épisode illustre encore les tâtonnements autour du sujet. A Bordeaux, une jeune entreprise s’est emparée du sujet. Créée en 2017 sous le nom de Chandago par Emmanuelle Dubourg et Bruno Delcombel-Delbos, elle s’est depuis rebaptisée en SFBX (pour safebox). Sa mission : proposer des outils permettant aux éditeurs de contenu de « rétablir la confiance » avec leurs utilisateurs.
SFBX ne ménage pas sa peine pour faire évoluer le marché, érigeant en vertus cardinales la pédagogie, la sensibilisation et l’expérience utilisateur au service de la compréhension. Sans angélisme ni volonté de stigmatiser, Emmanuelle Dubourg dresse dans cette interview le portrait d’un marché qui apprend, tout simplement.